Au Maroc, le mariage se déroule en respectant les traditions de tous genres.
Tout est traditionnel incluant les tenues, les couleurs, la musique et surtout les mets.
Le mariage marocain présente des dizaines de particularités.
Les étapes à suivre sont particulières, tout comme les décorations et l’organisation dans son intégralité.
Découvrez les traditions les plus connues qui se rapportent au mariage marocain.
Sommaire
L’acte adoulaire remplace le mariage civil
Au Maroc, le mariage civil n’existe pas, donc le passage devant le maire est substitué par la signature de l’acte adoulaire. Par conséquent, c’est l’adoul, le notaire religieux, qui établit l’acte de mariage.
La signature du contrat de mariage marocain est associée à une cérémonie appelée el kaghat, ce qui signifie littéralement les papiers. Les deux familles se réjouissent, mais la fête ne concerne que les proches des mariés (familles, amis).
La signature de l’acte de mariage est assistée par deux témoins, comme pour un mariage civil. À l’issue de la signature, on récite le premier verset du Coran appelé la-Fatiha.
Le rituel d’offrande : les cadeaux pour la mariée
Pendant la période entre les fiançailles et le mariage, le futur marié donne plusieurs présents à sa future épouse. Ces présents et ces offrandes sont ce qu’on appelle Hdiya.
Les présents sont parfois de nature symbolique comme le lait, le sucre, les dattes, les fleurs, etc. Mais dès fois, le jeune homme choisit de donner des offrandes matérielles comme des caftans, des tissus soyeux, des bijoux ou des parfums.
L’idée cadeau aïd est une meilleure alternative pour choisir les meilleurs présents pour sa bien-aimée.
Toutefois, les cadeaux que la mariée va recevoir dépendent grandement du moyen financier de la famille du marié. L’important, c’est surtout l’intention et la manière dont on offre ces cadeaux.
Effectivement, il faut mettre les offrandes dans de grands plateaux munis de couvercles coniques (les taifours). Pour apporter les cadeaux, la famille du marié organise la cérémonie appelée Hdiya et prévoit tout un cortège musical.
La dot : incontournable pour valider le mariage marocain
La dot, appelée également sadaq, désigne une somme d’argent ou de biens que le prétendant offre à son épouse. La dot est inspirée directement du Saint Coran et de la Sunna.
En effet, la dot est régie par le code de la famille du Maroc. Elle est même contractualisée par les adouls, et ce, durant la cérémonie de l’acte.
La dot concrétise le désir de créer un foyer, donc le marié offre de l’argent, un ou plusieurs meubles, du bétail…. à sa future épouse. Tout comme les offrandes, la dot varie en fonction de la situation financière du marié et de sa famille.
Le rituel du hammam et du henné remplace l’EVJF
Le mariage marocain est aussi précédé d’un enterrement de vie de jeune fille, mais selon leur tradition. La cérémonie se déroule en deux actes différents.
Avant le jour J, la mariée, accompagnée de ses amies ou des femmes de la famille, se rend dans un hammam. C’est une sorte de rite de purification, mais aussi de détente avant de profiter de son jour de mariage.
Ensuite, la cérémonie du henné a lieu l’après-midi avant la grande fête. Celle-ci consiste à tatouer les mains et les pieds de la mariée avec des motifs traditionnels.
Ces cérémonies se déroulent dans des ambiances festives entre famille et amis.
Les neggafat remplacent le wedding planner
Les neggafat veillent au respect total des rites nuptiaux marocains, donc ce sont les wedding planner à la marocaine. Pour sa soirée, la mariée est entourée d’environ 4 ou 5 neggafats qui gardent un œil sur les parures de bijoux, le timing, le maquillage, la coiffure, etc.
L’objectif, en plus du respect des traditions, c’est de faire en sorte que la mariée soit la plus belle pour son jour J. Sachez qu’il existe également quelques negaf qui sont donc des hommes en chef, mais ils sont plutôt rares.